Un jour, après une communion, Jésus fait part à Marthe Robin (1) de grandes grâces qu’il veut déverser sur le monde entier et particulièrement sur la France :
« Je réserve au monde entier, et particulièrement en France, des trésors de lumières, des déluges de grâces … Jusqu’à la fin des temps, je ferai des prodiges, rien ne saurait m’arrêter, ni la férocité des démons, ni la résistance des hommes … je les terrasserai » (6 novembre 1931) – page 104.
« La France va descendre jusqu’au fond de l’abîme, jusqu’au point où l’on ne verra plus aucune solution humaine de relèvement. Elle restera toute seule, délaissée de toutes les autres nations qui se détourneront d’elle, après l’avoir conduite à sa perte. Elle ne restera pas longtemps dans cette extrémité. Elle sera sauvée, mais ni par les armes, ni par le génie des hommes, parce qu’il ne leur restera plus aucun moyen humain…
La France sera sauvée, car le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge. C’est Elle qui sauvera la France et le monde…
Le Bon Dieu interviendra par la Sainte Vierge et par le Saint-Esprit : ce sera la nouvelle Pentecôte, le second « avènement » du Saint-Esprit. Ce sera une ère nouvelle et à partir de ce moment se réalisera la prophétie d’Isaïe sur l’union des cœurs et l’unité des peuples. Après le nouvel « avènement » du Saint-Esprit qui se manifestera plus particulièrement en France, celle-ci réalisera vraiment sa mission de fille aînée de l’Église, et l’épreuve, en la purifiant, lui rendra son titre perdu. »
(10 février 1936) – page 105 (2).
Questions de foi
(1) Marthe Robin est née le 13 mars 1902, à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme) France. Peu à peu, elle comprend qu’elle est appelée en tant que laïque à vivre l’offrande de toute sa vie, en union avec Jésus crucifié pour l’Eglise et le monde. Elle est restée 50 ans sans boire ni manger autre chose que l’Eucharistie hebdomadaire. Jusqu’à sa mort, le 6 février 1981, Marthe vivra dans la petite chambre de la ferme, à Châteauneuf-de-Galaure.
(2) Ce mouvement de chute et de relèvement a été décrit par Marthe dès 1936 mais aussi en 1941 avec le Père Coulon, en 1943 avec Mgr Lavarenne, en 1970 avec Jean Guitton, en 1974 au Père Yannick Bonnet, etc.