Le Rosaire (je mets un R majuscule parce qu’il le mérite bien et aussi en révérence à Marie), c’est tout nouveau pour moi ! Et je suis heureux de vous apprendre que c’est avec Le Chapelet pour le monde que je m’y suis mis.
Cette invitation à accepter cette mission de prier pour un ou une inconnu(e) fonctionne comme un petit test qui n’a l’air de rien et qui pourtant vous convoque à faire l’examen de l’essentiel. Les premières questions qui viennent c’est : « Tiens ? On embauche sans condition ? », « On prend aussi les débutants », « Je suis nul en Bible… et puis c’est technique ce truc-là ! Ça se dit dans quel ordre ? En plus, c’est tellement répétitif, c’est super long ! » « En suis-je digne ? » « Vous croyez vraiment que Marie entendra ma prière ? »
En vous écrivant ces deux dernières questions, j’ai les larmes aux yeux parce qu’il s’est joué ici quelque chose de capital. On a tous vu des images de petits enfants égarés dans des zones de guerre ayant perdu père et mère et livrés à eux-mêmes. Il y en a toujours un, un peu plus grand dont on sent qu’il a endossé un rôle protecteur : « Ma petite sœur ou mon petit frère a besoin de moi… je ne vais quand même pas me défiler ? » Cette invitation à prier le chapelet m’a fait entrer dans un rapport concret de fraternité et de filialité à la fois. Fraternité vis-à-vis de mon prochain qui souffre, filialité vis-à-vis de Marie.
Dans mon parcours personnel de chrétien, il y aura un avant et un après cette découverte du Rosaire, j’y insiste, associé à la demande d’aide concrète d’un frère ou d’une sœur ! J’ai avancé plus loin et plus profond dans la foi et la charité que je n’ai pu le faire depuis mon retour à l’Église en 2013. C’est une très grande grâce et j’en loue Marie, son divin Fils Jésus, le Saint-Esprit et Dieu notre Père !
Le Rosaire est un instrument merveilleux de conversion et d’action d’une puissance que je soupçonne inouïe. Le Rosaire est un instrument de combat à commencer par le combat intérieur pour faire une plus grande place à Dieu.
E.S.
Témoignage d’un lecteur reçu par l’Equipe de Marie de Nazareth, le 16 octobre 2020