Mélanie Calvat raconte sa vision du 19 septembre 1846 à la Salette : Je vis que les membres de l'Ordre de la Mère de Dieu faisaient tous leurs efforts pour se dépouiller entièrement de l'esprit du siècle corrompu, pour s'avancer dans l'amour de Dieu et pour acquérir les vertus de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ils avaient de très bas sentiments d'eux-mêmes. Ils étaient très unis entre eux, n'ayant ni ambition, ni envie, ni jalousie, ne désirant en toutes choses que de plaire à leur Divin Maître ; ne désirant rien hors du Cœur de Jésus, où ils habitaient plus ou moins étroitement, selon que leur amour était plus pur et plus généreux. Cet amour de Jésus produisait en eux les fruits d'une grande obéissance, d'une profonde humilité et simplicité, d'une très grande mortification, d'un zèle très ardent, et d'un parfait abandon entre les mains du Divin Maître. Je vis que cet Ordre était comme le foyer de toutes les œuvres, et comme un autel perpétuel où la prière était incessante pour les divers besoins de la Sainte Église, pour les âmes tièdes et pour la conversion des pécheurs du monde entier.