Pierre de mon Fils, pauvre Pierre qui a été, comme tous, entre les mains de Satan dans cette heure de ténèbres, et ne t'en es pas aperçu, et qui crois avoir agi par toi-même, viens, viens ici sur le coeur de la Mère des fils de mon Fils. Ici, Satan ne peut plus te faire de mal.
Au pied de la Croix, j'étais martyrisée par Lui et par vous et - comment ne l'as-tu pas senti ? - j'ai appelé vos esprits si fort que je crois qu'ils sont venus réellement à moi. Et, renfermés en mon coeur, ou plutôt déposés sur mon coeur, comme les pains de proposition, je les ai tenus sous le bain de son Sang et de ses larmes. Je le pouvais, car Lui, en Jean, m'a rendue Mère de toute sa descendance... Combien je t'ai désiré !... Pourquoi as-tu fait tant attendre une Mère, pauvre Pierre, blessé et piétiné par le Démon ? Ne sais-tu pas que c'est la tâche des mères de remettre en ordre, de guérir, de pardonner, de ramener ? Je te ramène à Lui.