voudrait pas faire un compliment de cette manière ridicule au dernier des hommes, et on croît que Jésus et Marie en seront honorés ! Après cela, faut-il s'étonner si les plus saintes prières de la religion
écouter et à entendre. La musique ne trouve pas de meilleur écho que le silence, et les paroles de Jésus ne résonneront pas mieux que dans des coeurs silencieux. Le plus silencieux de tous, celui de la Vierge
d'avoir été exempte de la tache originelle et d'être Mère de Dieu. Et encore, sur ce dernier point, Jésus nous a dit : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère
sainte Vierge (V) C'est ici qu'il nous fait entendre deux enfantements de Marie : elle a enfanté Jésus-Christ, elle a enfanté les fidèles ; c'est-à-dire elle a enfanté l'innocent, elle a enfanté les pécheurs
Chroniques franciscaines que le Frère Léon vit un jour deux échelles : une rouge, sur laquelle se tenait Jésus-Christ ; l’autre blanche où était Marie. Il aperçut ensuite des âmes qui prenaient l’échelle rouge
Eucharistique, cela ne vibre plus dans les cœurs. Dieu est délaissé pour les plaisirs et le matériel. Jésus, qui est tout pour Marie, est tout pour nous aussi. Marie est toute pour Lui, sa vie, tout son être
faite » : le fiat de l'Annonciation, le fiat de la Croix ont amené Marie au fiat de l'Ascension. Jésus a disparu à ses yeux de chair et c'est un mystère de séparation qu'il lui faut vivre ; un détachement
X « Il n'est route plus sûre ni plus facile que Marie par où les hommes puissent arriver jusqu'à Jésus-Christ. » Or le Rosaire nous place dans une ambiance toute mariale. Il nous fait vivre le mystère
faite » : le fiat de l'Annonciation, le fiat de la Croix ont amené Marie au fiat de l'Ascension. Jésus a disparu à ses yeux de chair et c'est un mystère de séparation qu'il lui faut vivre ; un détachement
abstraite. Les abstractions et les idées n'ont, en effet, pas de mère, comme le disait Karl Rahner, mais Jésus, le Fils de Dieu fait homme, ne peut se passer de Marie, sa mère.