Dans l’Ancien testament, le courant de sagesse (Pr 8, 22-31 ; Sg 10,1) médite sur le projet grandiose du Créateur – Dieu- a une finalité lorsqu’il crée, et il appelle l’homme à y collaborer.
La perspective de la Sagesse est celle du bonheur (Pr 8, 34). La Sagesse forme des prophètes et les amis de Dieu (Sg 7,27).
Il y a entre Sagesse et Esprit Saint une connexion intime (Dn 4,8.9.18).
La Sagesse entre dans la perspective du jugement et de la vie éternelle (Sg 2,22-23 et Sg 6, 18-19).
Jésus est un sage, un maître de sagesse. Il est accessible aux petits, comme la Sagesse personnifiée. Proverbes, paraboles, règles de vie étonnent ses contemporains. Mais il est plus grand encore : "Il y a ici plus que Salomon" (Mt 12,42).
Quand Jésus invite à la sainteté en donnant une nouvelle Torah sur le nouveau Sinaï qu’est le mont des Béatitudes, il s’affirme au rang de la Sagesse créatrice du monde. Par son Sacrifice, Jésus se révèle Sagesse de Dieu (1 Co 1,24-30 ; Col 2,3).
Marie, la mère de Jésus, est pour tout cela appelée « Trône de la Sagesse ».