2 avril – Première apparition à Zeitoun (1968-1970), reconnaissance par le patriarche copte : fête liturgique des apparitions de Zeitoun – mort du pape saint Jean-Paul II (2005)

Pour le Pape, c'est clair : la Vierge lui a sauvé la vie !

© Shutterstock/Longfin Media
© Shutterstock/Longfin Media

Le mercredi 13 mai 1981, alors que 25 000 personnes sont massées place Saint-Pierre pour l'audience hebdomadaire, deux coups de feu claquent. Il est 17h17 et Mehmet Ali Agça vient de tirer sur le pape Jean-Paul II, à trois mètres de distance. Le Pape s'effondre dans les bras de Stanislaw Dziwisz, son secrétaire. La papamobile accélère. Touché à l'abdomen, au coude droit et à l'index de la main gauche, le pape polonais perd conscience. Il murmure « Marie, ma mère ! »

À l'hôpital Gemelli, les médecins sont très inquiets. Leur patient a perdu trois litres de sang, l'intestin est très gravement touché. Mais, finalement, il apparaît qu'aucun organe vital n'est atteint.

Tandis que le pape est opéré, sur la place Saint-Pierre des pèlerins polonais posent sur le grand fauteuil laissé vide par le Pape une image de la Vierge Noire de Czestochowa, chère à son cœur. À son dos, une main anonyme a écrit : « Notre Père, protège le Saint-Père du mal. »

Le lendemain, Mgr Dziwisz mentionne au saint Père une coïncidence : l'attentat d'Ali Agça s'est produit le jour anniversaire de la première apparition de Fatima, le 13 mai 1917.

Curieusement, ce pape polonais, voué à Marie depuis son enfance, habitué de Czestochowa, de Lourdes, de Guadalupe, de Lorette et de tant d'autres sanctuaires marials, ne s'était jamais vraiment intéressé à Fatima et à ses secrets. Mais ce 14 mai, une conviction le submerge. Qu'il soit encore en vie relève du miracle. Et qui d'autre que Marie pourrait en être l'auteur ? Il demande à Mgr Dziwisz de lui constituer un dossier, qu'il lira avec passion les jours suivants.

Son ancien professeur Stefan Swiezawski racontera plus tard au journaliste Bernard Lecomte (1) ce petit déjeuner à Castel Gandolfo, durant sa convalescence, où Jean-Paul II lui saisit le bras, répétant avec conviction : « C'était le jour, l'heure et les minutes ! »

Pour le pape, c'est clair : la Vierge lui a sauvé la vie. Dès l'Angélus du dimanche 7 octobre, il le confie aux pèlerins, place Saint-Pierre : « Comment pourrais-je oublier que l'événement a eu lieu le jour et à l'heure où, depuis plus de soixante ans, on commémore à Fatima, au Portugal, la première apparition de la Mère du Christ aux pauvres petits paysans ? Car vraiment, ce jour-là, j'ai ressenti dans tout ce qui est arrivé cette extraordinaire protection maternelle qui s'est montrée plus forte que le projectile de mort. »

www.la-croix.com

(1) Jean-Paul II, Folio, 2003, p. 517.

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !