28 mars – Jeudi Saint – Italie : Notre Dame de Bocciola (1543) – Pèlerinage du Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne (1938)

L’arrivée au Cénacle et les adieux de Jésus à sa Mère

Le Cénacle, Jérusalem.
Shutterstock/Teo K
Le Cénacle, Jérusalem. Shutterstock/Teo K

Dans le tome 9 de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé (1), le Jeudi Saint au soir, Jésus arrive au Cénacle avec ses apôtres et y retrouve sa Mère. Comme Lui, Marie comprend que c’est l’Heure. Malgré sa profonde douleur, elle ne fait pas de scène. Elle est majestueuse comme son Fils. Jésus salue sa Mère et se recommande à ses prières :

« Maman, je suis venu pour prendre de la force et du réconfort auprès de toi. Maman, je suis comme un petit enfant qui a besoin du cœur de sa mère à cause de sa douleur, et du sein de sa mère pour avoir la force. Je suis redevenu, à cette heure, ton petit Jésus d'autrefois. Je ne suis pas le Maître, Maman, je suis uniquement ton Fils, comme à Nazareth quand j'étais petit, comme à Nazareth avant de quitter la vie privée. Je n'ai que toi. Les hommes, en ce moment, ne sont pas les amis loyaux de ton Jésus. Ils ne sont même pas courageux dans le bien. Seuls les mauvais savent être constants et forts en opérant le mal. Mais toi tu m'es fidèle et tu es ma force, Maman, à cette heure. Soutiens-moi par ton amour et ta prière. Il n'y a que toi qui à cette heure sache prier parmi ceux qui m'aiment plus ou moins. Prier et comprendre. Les autres sont en fête, absorbés par des pensées de fête ou des pensées de crime pendant que je souffre de tant de raisons.

Beaucoup de choses mourront après cette heure. Et parmi celles-ci leur humanité, et ils sauront être dignes de Moi, tous, sauf celui qui s'est perdu et qu'aucune force n'est capable de ramener au moins au repentir. Mais pour l'instant ce sont encore des inconscients qui ne comprennent pas que je vais mourir, alors qu'eux se réjouissent en croyant que jamais mon triomphe n'a été plus proche. Les hosannas d'il y a quelques jours les ont enivrés. Maman, c'est pour cette heure que je suis venu, et surnaturellement je la vois arriver avec joie.

Mais mon être la redoute aussi parce que ce calice a pour nom trahison, reniement, férocité, blasphème, abandon. Soutiens-moi, Maman. Comme quand par ta prière tu as attiré sur toi l'Esprit de Dieu, pour donner par Lui au monde Celui qu'attendent les nations, attire maintenant sur ton Fils la force qui m'aide à accomplir l'œuvre pour laquelle je suis venu. Maman, adieu. Bénis-moi, Maman, même au nom du Père. Et pardonne à tous. Pardonnons ensemble, dès à présent pardonnons à ceux qui nous torturent. » (§599-4)

Extrait de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, Tome 9 (Ancienne édition : Tome 9, chapitre 18. Nouvelle édition : Tome 9, chapitre 299)

www.maria-valtorta.org

(1) Maria Valtorta (1897 - 1961)  est une visionnaire et mystique italienne, membre du Tiers-ordre catholique des Servites de Marie et auteur d'écrits spirituels dont principalement les 10 tomes de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé.

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