28 juin - Saint Irénée, évêque de Lyon et martyr († v. 202)

Marie se situe au sommet de la « théologie de l’Histoire »

Détail de la rosace méridionale de la primatiale Saint-Jean, à Lyon, dite « des deux Adam ». Le médaillon montre le Christ tirant Adam et Ève des Enfers.
© CC BY-SA 4.0/Jhésite
Détail de la rosace méridionale de la primatiale Saint-Jean, à Lyon, dite « des deux Adam ». Le médaillon montre le Christ tirant Adam et Ève des Enfers. © CC BY-SA 4.0/Jhésite

Le plan de la création donne le sens de l’existence : la vie existe pour un dessein, un projet divin. Ce dessein, c’est l’Incarnation : Dieu fait homme pour que les hommes participent de la vie divine. Or, l’Incarnation advient par Marie.

Le plan de la Rédemption donne l’espérance dans le combat spirituel. Le Christ reprend Adam : il est le Nouvel Adam ; la croix reprend l’arbre de la chute, Marie reprend Ève : elle est la Nouvelle Ève. C’est une « régénération ».

C’est aussi une « récapitulation » où tout retrouve son sens et son orientation, dans le Christ.

Nous voyons donc que Marie se situe au sommet de la « théologie de l’Histoire ».

Saint Irénée établit une correspondance entre la création d’Adam à partir d’une terre vierge et l’Incarnation du Christ au sein de la terre vierge de la Vierge Marie :

« Si Adam fut créé par la terre-vierge, non encore travaillée, donc par la vertu et la puissance de Dieu (cf. Gn 2, 4b-7), le nouvel Adam aussi doit avoir ses origines d’une terre-vierge, par la même puissance et la vertu de Dieu. Marie est cette terre-vierge dont Christ se fait "premier-né". » (1)

Encyclopédie Mariale

Irénée de Lyon, Contre les hérésies, III 18,7 I

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !