27 juillet – Canonisation de Catherine Labouré par Pie XII devant 10 000 enfants de Marie vêtus de blanc (1947)

La Vierge lui dit : « Venez au pied de cet autel »

Pixabay/CharlVera
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Catherine Labouré (1) est née en 1806, à Fain, en Bourgogne (France) dans une famille de fermiers. A 24 ans, après l'avoir longtemps espéré, elle entre enfin chez les sœurs de la charité, rue du Bac à Paris, le 21 avril 1830. Après les apparitions qui durent jusqu'en décembre, elle prend l'habit et est affectée au service  des pauvres dans la maison de Reuilly, dès le 30 janvier 1831.

Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de saint Vincent de Paul qu'elle aime tant, Catherine recourt à celui dont elle a vu le cœur débordant d'amour, pour que son grand désir de voir la Vierge soit enfin exaucé.

A 11 heures et demie du soir, elle s'entend appeler par son nom. Un mystérieux enfant est là, au pied de son lit et l'invite à se lever : « La Vierge vous attend ». Catherine s'habille et suit l'enfant « portant des rayons de clarté partout où il passait. » Arrivée dans la chapelle, Catherine s'arrête près du fauteuil du prêtre placé dans le chœur  (emplacement actuel de la statue de saint Joseph). Elle entend alors « comme le froufrou d'une robe de soie ». Son petit guide dit: « Voici la Vierge ». Elle hésite à croire. Mais l'enfant répète d'une voix plus forte : « Voici la Vierge. »

Catherine s'élance aux pieds de la Vierge assise dans un fauteuil et appuie les mains sur les genoux de la Mère de Dieu. « Là, il s'est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j'éprouvais. La Vierge m'a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses. »

La Vierge désigne de la main l'autel où repose le tabernacle et dit: « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. »

Encyclopédie Mariale

(1) Sœur Catherine Labouré (1806–1876), est une religieuse française de la congrégation des Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul. C’est à elle que la Vierge Marie demanda de faire réaliser la fameuse « médaille Miraculeuse » et d’en propager la diffusion dans le monde entier

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