16 avril – Italie, Gênes : Notre Dame des Vignes (1816) - Mort de sainte Bernadette Soubirous à Nevers, France (1879)

« L'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire »

L'Apparition de la Vierge à Lourdes.
© Shutterstock/Renata Sedmakova
L'Apparition de la Vierge à Lourdes. © Shutterstock/Renata Sedmakova

Dans le petit carnet intime de Bernadette de Lourdes, on retrouve des notes, telle celle-ci à la Vierge Marie : « Ô ma Mère, prenez mon cœur et enfoncez-le dans le cœur de mon Jésus ».

Elle écrit encore dans son carnet : « L'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire ». Tous ses actes en seront le témoignage. Trente ans avant Thérèse de l'Enfant Jésus, cette pratique de l'amour dans les occupations les plus quotidiennes, si elle est depuis toujours recommandée à la vie chrétienne, n'est pas le canon le plus reconnu de la sainteté, et le comportement de Bernadette a souvent dérouté ceux qui la rencontraient, parfois même jusqu'à ses supérieures.

Pour l'une d'elles qui, agacée par la simplicité un peu fruste, l’ absence de mysticisme et l’espièglerie peu dévote de Bernadette, refuse de croire que la Mère de Dieu ait pu la choisir et lui demande une preuve, Bernadette  soulève un pan de sa robe/son habit ?, révélant la plaie de son genou [tuberculose cutané malgré laquelle elle travaille] et répond : « Ceci, peut-être ». Son interlocutrice en sera bouleversée.

L'année 1879, la dernière de sa vie terrestre, sera très dure. À la souffrance physique s'ajoute celle de la nuit de la foi. Comme quelques années plus tard la carmélite de Lisieux, Bernadette va connaître les affres du doute intérieur. De cette épreuve d'amour pur, elle triomphera avec toute la force de sa volonté tendue dans une foi aveugle, s'enfermant dans le sein de Marie, se reposant coûte que coûte sur le cœur de Jésus, demandant sa grâce pour rester fidèle.

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