26 août – Pologne : Notre Dame de Czestochowa

« C’est à partir de ce moment-là que j’ai aimé prier le chapelet »

© Shutterstock/New Africa
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Mes parents catholiques pratiquants m’emmenaient à la messe quand j’étais petite, avec eux, mais en fait, je ne comprenais pas : le corps du Christ, ça ne représentait rien pour moi. Et à l’adolescence, j’ai donc arrêté d’aller à la messe.

Plus tard, j’ai eu un mariage très chaotique, douloureux et j’ai sombré dans la dépression. Il m’arrivait de prier quand j’allais vraiment mal : je rentrais dans une église, je mettais un cierge. Je savais qu’Il existait, mais je le voyais plus comme un juge. Ma maman, voyant que je n’allais pas bien, me dit un jour alors que j’avais 26 ans : « Avec ton père et ta jeune sœur, nous te payons un voyage à Rome. » J’ai pris cette offre comme une bouée de secours et l’acceptais.

Durant les dix jours du voyage nous avions le temps de visiter Rome. Le dernier jour on passait par un petit village, en Italie, qui s’appelle San Damiano, où on disait que la Vierge était apparue dans les années entre 1960 et 1980. Une fois là-bas, ma première impression n’a pas été bonne : on récitait le rosaire en latin… Je suivais pour faire plaisir à mes parents…ça ne me parlait pas du tout. Je pensais qu’ils étaient tous cinglés. De plus en ce mois d’avril, il faisait très froid et il pleuvait. Alors j’ai demandé un signe : qu’il fasse beau à midi !

Or pendant le rosaire, il y a eu une minute de silence. Et là, j’ai vraiment senti comme si on posait un manteau sur moi. Et, d’un seul coup, je n’avais plus froid. Intérieurement j’ai eu comme l’image d’un miroir qui se casse. En une minute, j’ai fait une relecture de ma vie : j’ai mis d’un côté ce qui était bien, de l’autre côté ce qui était mal. Et je savais où je devais aller ! Et je me suis mise à prier le rosaire en latin alors que je ne le connaissais pas : ça me venait tout seul. C’est à partir de ce moment-là que j’ai aimé prier le chapelet. Car j’ai senti l’amour de la Sainte Vierge qui, petit à petit, m’a conduite à Jésus et ramenée à la messe.

En rentrant de ce pèlerinage, j’étais joyeuse, alors que j’étais partie toute triste ! Et cette joie m’a aidée dans les épreuves. Depuis, c’est un cheminement : tout ne se fait pas du jour au lendemain. Dieu est avec moi tout le temps. Je Lui parle toute la journée. Je prie pour que son règne vienne. Je prie pour les affaires de Jésus et pour qu’Il s’occupe des miennes. Il le fait tellement bien, avec amour, délicatesse. Et j’aimerais tellement que tout le monde croit en Lui : Il n’est qu’amour.

Témoignage de Marie-Claire

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