21 octobre – Notre Dame de l’Europe

L’Annonciation est la première et la plus belle des messes de l’histoire

Orazio Gentileschi, L'Annonciation, vers 1623, Galleria Sabauda.
CC0/wikimedia
Orazio Gentileschi, L'Annonciation, vers 1623, Galleria Sabauda. CC0/wikimedia

En ce samedi, jour des mystères joyeux du Rosaire, nous méditons le premier mystère joyeux, l’Annonciation par l’ange Gabriel et nous nous unissons à l’obéissance de Marie à la Parole de Dieu et à sa disponibilité intérieure pour répondre à sa volonté. La salutation de l’ange Gabriel provoque un trouble chez Marie. Ce trouble n’est causé que par son humilité en entendant des louanges si contraires à l’opinion qu’elle avait d’elle-même. Marie  écoute religieusement la Parole avant d’y consentir de tout son être. Elle interroge l’ange pour mieux comprendre comment la Parole va se réaliser en elle.

La réponse de Marie, « je suis la servante du Seigneur », c’est le fiat, « Amen », de Marie où elle épouse la volonté divine.  Immédiatement après le fiat de Marie, le Verbe s’incarne en elle. L’Annonciation est la première et la plus belle des messes de l’histoire. À l’Eucharistie, juste après notre Amen, le prêtre nous présente  l’hostie, Jésus descend en notre cœur pour s’incarner en nous.

Avec la grâce de Dieu, Marie a coopéré pleinement à chaque moment de sa vie, même lorsqu’elle ne comprenait pas le comment ni le pourquoi de ce que Dieu faisait dans sa vie. Chaque Je vous salue Marie exprime et augmente en nous notre souhait de dire « oui » à Dieu dans tout ce qu’il désire que nous soyons  et que nous fassions. « Heureux ceux qui font sa volonté, le cherchant de tout cœur » (Ps 118).

Le « oui » de Marie a ouvert la porte du salut pour tous et a amené le Sauveur au monde ; de même, notre « oui » nous unit à Jésus et lui permet d’offrir sa vie à nouveau pour nous.  Jésus nous attend avec un grand désir. « Je t’ai appelé par ton nom car tu as du prix à mes yeux, tu comptes beaucoup pour moi et je t’aime » (Is 43).

Merci, Marie, d’avoir donné votre fiat à l’ange Gabriel et d’être ainsi devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d’avoir donné silencieusement votre fiat à Jésus Crucifié qui vous disait « Femme, voici ton fils », vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la Mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine, pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des Cieux. Amen.

Méditation du premier mystère joyeux

Par les Missionnaires de la Sainte Eucharistie

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