15 octobre – Ste Thérèse d’Avila, docteur de l’Église († 1582)

Thérèse d'Avila considère Marie comme la mère des Carmélites

Pierre Paul Rubens, Sainte Thérèse d'Avila, vers 1615, Kunsthistorisches Museum, Vienne.
CC0/wikimedia
Pierre Paul Rubens, Sainte Thérèse d'Avila, vers 1615, Kunsthistorisches Museum, Vienne. CC0/wikimedia

« Sa Majesté (Dieu) sait bien que je ne puis me flatter que de sa miséricorde, et puisque je ne puis nier ce que j'ai été, je n'ai d'autre remède que de m'en remettre à Elle, de me fier aux mérites de son Fils et de la Vierge, sa mère, dont je porte indignement l'habit que vous portez aussi.

Louez-le, mes filles, d'être vraiment les filles de cette mère Marie ; vous n'avez donc pas sujet de rougir de ma misère, puisque vous avez une si bonne mère.

Imitez-la, considérez quelle doit être la grandeur de cette Dame et le bonheur de l'avoir toujours patronne puisque mes péchés et le fait que je sois celle que je suis n'ont nullement discrédité ce saint Ordre.

Mais je vous avertis d'une chose : bien que filles d'une telle mère, ne soyez pas sûres de vous, car David était très saint, et vous voyez ce que fut Salomon. Ne vous prévalez pas de la clôture et de la pénitence où vous vivez. » (Le Château int, 3° demeures, chap. 3-4)

« Gardons la Règle de Notre-Dame du Carmel ... plaise au Seigneur que tout soit pour sagloire, sa louange et celles de la glorieuse Vierge Marie dont nous portons l'habit » ( Autobiographie 36,26 et 28)

Sainte Thérèse d'Avila

Encyclopédie Mariale

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