11 octobre – Maternité de la Sainte Vierge

Une maternité virginale, royale, divine, œuvre de l'Esprit Saint

Détail de La Visitation de Raphaël, vers 1517, musée du Prado, Madrid.
CC0/wikimedia
Détail de La Visitation de Raphaël, vers 1517, musée du Prado, Madrid. CC0/wikimedia

C’est au concile d’Ephèse, en 431, que la Vierge Marie a été proclamée « Theotokos », « Mère de Dieu ». Il s’agit du premier dogme marial de l’Eglise. La maternité divine de Marie constitue le motif principal du culte marial : cela apparaît dans l'attitude d'Elisabeth et de Jean Baptiste au moment de la Visitation (Luc 1,39-45) qui est le prolongement de l'Annonciation :

- Jean-Baptiste tressaille parce qu'il est rempli de l'Esprit Saint ;

- L'Esprit Saint introduit Elisabeth dans le mystère de la maternité de Marie ;

- Elisabeth reconnaît Marie comme la Mère du Seigneur.

- C'est une maternité virginale : Marie est vierge (Lc 1,27) et dit « je ne connais pas d'homme » (Lc 1,34).

- C'est une maternité royale : ce fils est de la descendance de David et son règne n'aura pas de fin. Il accomplit les promesses de Nathan (2 Sam 7) et la prophétie d'Isaïe 7,14, qui ont en commun l'initiative unilatérale de Dieu et sa fidélité. Mère du messie davidique, Marie est la reine mère à qui s'adressent l'hommage et la vénération de tout le peuple messianique. Le prince qui naîtra d'elle n'est pas seulement fils de David, mais Fils de Dieu (on observe la progression entre Lc 1, 32 et Lc 1, 35).

- C'est une maternité par l'opération du Saint Esprit, qui de sa puissance divine prend sous son ombre la Vierge Marie, comme la nuée couvrait l'arche de l'alliance et rendait présent le Seigneur. Une telle maternité virginale, royale, divine, œuvre de l'Esprit Saint, est objet d'une vénération pleine de stupeur de la part de la cousine de Marie, Élisabeth, et de l’Église : « Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? (...) Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » (Lc 1, 43-45)

Françoise Breynaert (avec l’aide du père Ignazio Calabuig)

Encyclopédie Mariale

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