16 novembre – Notre-Dame de Ostra Brama (Pologne et Lituanie)

Comment Marie protégea l’Église copte par la foi de saint Samaan (I)

Le monastère de Saint Samaan, Le Caire, Egypte.
Shutterstock/Yaser Alamoudi
Le monastère de Saint Samaan, Le Caire, Egypte. Shutterstock/Yaser Alamoudi

Saint Samaan a vécu en Égypte vers la fin du dixième siècle après Jésus-Christ. Il était contemporain du Saint évêque Abram Ibn Zaraa le syrien qui occupa la chaire de Saint Marc en 975 ap. J-C. Il semble qu'il vécut dans une petite ville, Babylone ou le palais de la cire (aujourd'hui le Vieux Caire), sous le règne d'Al-Mu'iz Li-Din Illah, premier gouverneur de la dynastie des Fatimides. Il était tanneur. Cette profession comprenait non seulement le tannage des peaux mais aussi les différents métiers qui l'accompagnent comme la cordonnerie. C'est pourquoi Saint Samaan est aussi connu comme cordonnier ou savetier.

Saint Marc alla trouver ce savetier pour réparer ses chaussures abîmées. Quand le poinçon que Samaan maniait perça sa main, Saint Marc s'écria « Ious Theos » qui veut dire « O Dieu Unique », expression qui surprit le tanneur et lui ouvrit le cœur à la révélation de l’Évangile. 
L'icône de Saint Samaan le présente privé de l'œil droit. Un épisode de sa vie explique l'événement qui lui fit perdre son œil. Un jour, une femme entra dans sa boutique pour lui donner des chaussures à réparer. Quand elle les ôta pour les lui confier, elle découvrit ses jambes. Samaan les regarda avec un esprit de luxure. Mais se reprenant il prit son poinçon et le plongea dans son œil pour l'arracher prenant à la lettre le commandement du Seigneur : « Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n'aille pas dans la géhenne. » (Mt 5 : 28, 29)

D'après « La biographie de Saint Samaan le cordonnier » publiée par L'église Saint Samaan, Mokattam, Le Caire

Extrait d'un article de Mohamed Salmawy paru dans AL-AHRAM Hebdo

Semaine du 8 au 14 mars 2000

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