5 novembre – Allemagne : Sedes Sapientiae de Cologne (1280)

Marie nous montre combien Dieu aime et respecte la liberté de l'homme

Jacopo Bellini, L'Annonciation, 1430-1435, église Sant'Allessandro, Brescia.
CC BY-SA 3.0/Wolfgang Moroder
Jacopo Bellini, L'Annonciation, 1430-1435, église Sant'Allessandro, Brescia. CC BY-SA 3.0/Wolfgang Moroder

Nous avons certainement écouté de nombreuses fois le dialogue de l’Annonciation (cf. Lc 1, 26-38) entre une jeune fille nommée Marie et l'Archange Gabriel, envoyé par Dieu. Un échange sur lequel nous pouvons toujours revenir car il s'agit d'un moment capital pour l'alliance entre Dieu et l'humanité.

Et lorsque Marie répond « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38) ce Oui de Marie, bien qu’il n’ait apparemment rien changé, est fondamental : à partir de ce moment, le Fils du Très-Haut fut conçu dans son sein. À cet instant, le très grand miracle s'est produit : Dieu s'est fait homme. Le Ciel éclate en une grande fête. 

Cette scène nous révèle l'immense amour de Dieu pour ses créatures, mais aussi comment Il s'appuie sur la correspondance humaine pour réaliser son plan de salut. Marie nous montre combien Dieu aime et respecte la liberté de l'homme et désire sa coopération pour que la rédemption puisse continuer à s'accomplir dans toutes les âmes.

« En toi aussi, ô Marie, se manifestent aujourd'hui la force et la liberté de l'homme. Après qu’un si grand dessein a été conçu, l'ange te fut envoyé pour t’annoncer le message de la divine décision en te demandant ton consentement ; et le Fils de Dieu n'est pas descendu dans ton sein avant que tu n'aies donné le consentement de ta volonté. Il attendait aux portes de ta volonté que tu ouvres à celui qui voulait venir à toi ; Il ne serait jamais entré si tu n'avais pas ouvert la porte en disant : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1,38). La divinité éternelle a frappé à ta porte, ô Marie, mais si tu n'avais pas ouvert les portes de ta volonté, Dieu n'aurait pas pris chair humaine ».(1)

Nous n’aurons jamais assez de gratitude envers la Sainte Vierge pour avoir dit oui à l'appel de Dieu.

Adapté de :

Maria Candela, Chemin, no 145

opusdei.org/fr/article/comme-dans-un-film-la-vocation-de-marie/

Extrait des Prières de Sainte Catherine de Sienne, vierge et docteur (OR, XI, Annonciation 1379 ; ed. G. Cavallini, Rome 1978, pp. 123-129).

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