9 juin – France : Marie Mère de Grâce – St Ephrem le Syrien, diacre et docteur de l’Eglise (+ 373)

La femme pleine de grâce : Marie (Luc 1, 28-30)

La femme n'a pas été créée « après coup », comme beaucoup pourraient le penser à la lecture du récit de la Création. Elle est au contraire le fruit d'une grande grâce.

La grâce en elle-même vient de Dieu, mais elle peut être appelée par des actions humaines. Une grâce est un acte de bonté non mérité. Être rempli de grâce signifie simplement être préféré à d'autres. Cela signifie également être chéri, être considéré comme digne de bienveillance ou être hautement considéré par rapport aux autres.

Dans Luc 1, 28, Dieu envoie son ange pour révéler son verdict sur la femme, et le voici : « Je te salue, toi qui est remplie de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre toutes les femmes. » Dans ce contexte, la femme remplie de grâce est Marie, la mère de Jésus-Christ. L'Immaculée Conception par une vierge a été prophétisée dans Isaïe 7, 14 : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : une vierge concevra et enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. »

Il faut noter que Marie n'était pas la seule vierge en Israël. Il y avait d'autres vierges dans le pays. Mais le fait que Marie ait été choisie comme intermédiaire pour donner le Messie au monde pour sa mission rédemptrice n'est rien d'autre qu'une faveur. Marie a été privilégiée par rapport aux autres vierges d'Israël, ce qui est le fruit de la grâce divine ; cependant, cette grâce a reposé sur la volonté de Marie de rester pure : Marie n’a pas été passive dans sa sanctification et elle a ainsi trouvé grâce aux yeux de Dieu.

La grâce (faveur) faite à Marie est unique et extraordinaire dans la mesure où aucune autre femme n'a jamais conçu un enfant par la puissance de l'Esprit Saint sans passer par le processus biologique normal. L'histoire de la rédemption de toute la race humaine ne peut être racontée sans mentionner la Vierge Marie.

La faveur de Dieu n'est pas réservée à un peuple particulier. La faveur ne tient pas compte de nos origines, de nos qualifications, de notre âge, etc. Si nous sommes acceptés et aimés par Dieu totalement, dans le Christ, par sa grâce (Ephésiens 1, 4-6), cela ne doit pas nous dispenser de mener une vie qui lui soit agréable.

Hope Njideka Nwaobia, présidente de l'Union des mères et de la Guilde des femmes, province d'Aba et diocèse d'Isiala Ngwa South, Nigeria.  

12 mars 2023

Adapté de : The Guardian

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