12 juillet – Brésil : Apparitions de Myriam, Mère Immaculée de Jésus, à Sebastian Fausto de Faria, à Natividade en 1968 (culte autorisé)

Au XVIIe siècle déjà on priait Marie qui défait les nœuds !

Unsplash/Vivian K.
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La tradition de la statuaire sacrée en papier mâché remonte au 17e siècle, lorsque les artistes du sud des Pouilles (sud de l’Italie) ont réalisé à Lecce (ville des Pouilles) les premières statuettes représentant notamment Marie qui défait les nœuds. Il s’agit d’une dévotion mariale aujourd’hui très chère au pape François, qui l’a connue en 1986 lorsque, étudiant en théologie en Allemagne, il a visité l’église Saint-Pierre d’Augsbourg où se trouvait une peinture de la Vierge Maria Knotenlöserin, ou « dénoueuse de nœuds », datant de 1700.

Cette œuvre est un ex voto du prêtre Hyeronimus Langenmental, qui l’a commandée au peintre Schmidtern pour commémorer la grâce reçue par ses grands-parents Wolfgang et Sophie. Comme les époux traversaient une crise profonde, chaque fois qu’ils se disputaient, Sophie faisait un nœud dans le ruban nuptial, de sorte qu’une fois rempli de nœuds et que la séparation était presque imminente, l’époux désespéré le donna au père jésuite Jakob Rem, qui l’offrit à la Vierge pour qu’elle rétablisse l’harmonie conjugale en défaisant tous les nœuds.

A l’époque, le père Jorge Mario Bergoglio, jésuite lui aussi, a immédiatement fait imprimer des milliers de cartes postales de cette image, qu’il a envoyées à Buenos Aires, en Argentine et dans tout le sud de l’Amérique Latine.

La dévotion à Marie qui défait les nœuds, se fonde en fait sur l’ancienne invocation de Maria Auxilium christianorum, déjà présente dans la Litanie de Lorette depuis le pontificat de saint Pie V, et qui reconnaît le rôle singulier de la Vierge dans la vie de l’homme en tant que « médiatrice de toute grâce », à tel point que le Concile Vatican II lui-même l’a qualifiée d' « Avocate », de « Sauveuse » et de « Médiatrice ».

Plus tôt encore, on trouve une référence à cette dévotion mariale dans les écrits de saint Irénée de Lyon : « Le nœud de la désobéissance d’Ève a trouvé sa solution dans l’obéissance de Marie. Ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la vierge Marie l’a dénoué par sa foi ». Il s’agit d’un concept très cher au pape François, qui y fait souvent référence lors du Saint Rosaire.

Adapté de : www.zenit.org

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