En décembre 2017 j'ai eu la chance, pendant la période de Noël, d'être admise dans une salle d'accouchement de l'hôpital par le médecin qui devait faire naître notre petite-fille. C'était il y a 5 ans. Les grand-mères qui liront ces lignes et ont vécu une expérience semblable comprendront.
L'obstétricien-gynécologue surveillait le travail, quand j'ai remarqué une grande inquiétude envahir son visage. Étant catholique, j'ai commencé à prier le chapelet. Je savais que quelque chose n'allait pas bien. J’étais très inquiète, mais je savais que ce n'était pas le moment d'exprimer mon angoisse.
Je profite de l'occasion pour louer ces médecins, dont j'ai pu observer le travail ce jour-là. Trop souvent, je pense que nous n’apprécions pas à leur juste mesure leurs soins et leur diligence. Le médecin mettait toute sa concentration à faire naître un bébé qui, pour une raison quelconque, était en danger. Il y est arrivé enfin !
Je n'ai à aucun moment fait entendre ma voix pendant l’accouchement, mais j’ai pris d'assaut le Ciel, et en particulier la Mère de Dieu, pour qu’elle vienne à la rescousse. Mais une chose inattendue s’est passée juste après la naissance. Le docteur, que je n'avais jamais rencontré, est venu me voir et m'a dit, montrant mon chapelet : « C’est ça qui a sauvé le bébé ! » Mon Dieu ! C’était un parfait exemple de foi et de confiance en Dieu ! Sans rien dire d’autre, il a quitté la salle d'accouchement. De mon côté, j’ai remercié le Seigneur et Marie pour l'un des plus grands cadeaux que Dieu nous donne : les enfants !
M. E. et C. T. décembre 2017