Au moment de la naissance, Jésus n’a pas causé de perte de sang à sa mère, ce fut donc un accouchement virginal qui fait disparaître la condamnation de Genèse 3,16 « tu enfanteras dans la douleur. » Avec l’entrée du Messie Sauveur dans le monde, surgit un nouvel ordre des choses. On retourne à l’équilibre admirable des origines.
Ce n’est pas comme le judaïsme en avait eu l’intuition, mais bien plutôt il semble que le christianisme ait influencé le judaïsme : on ne trouve l’idée d’un enfantement sans douleur dans le judaïsme qu’après Jésus-Christ, contemporain de l’époque patristique.
L’enfantement virginal n’est pas une dépréciation de la sexualité mais il forme un seul et même évènement avec la conception virginale. Conception et enfantement virginal correspondent à l’identité de Jésus qui est le Fils de Dieu.
Les pères de l’Église, surtout depuis les Ive-Ve siècles, font le lien entre l’accouchement virginal de Marie et la résurrection du Seigneur :
Conclusion : Jésus est sorti miraculeusement du sein de sa mère.
Source : A. Serra (Marianum, Viale trenta aprile, 6 ; 00153 Roma)