7 décembre - Saint Ambroise, docteur de l’Église († 397) - Vigile de l'Immaculée Conception

Grâce à l’élection de Marie, la femme retrouve sa « dignité admirable »

Shutterstock/Maria.Ratta
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La tradition enseigne que, de même que la mort est entrée dans le monde par la faute d’une femme, le monde est sauvé par le « oui » d’une femme. Ainsi ce n’est pas la personne en tant qu’elle est femme qui devait porter la culpabilité de la faute originelle.

S’il en avait été ainsi, bon gré mal gré, les femmes de toutes les générations auraient dû porter sur elles l’opprobre, assumer par ressemblance à Eve la culpabilité de la faute originelle. Être femme aurait supposé être « indigne », incarner la culpabilité.

Mais par l’élection de Marie, nous sommes tenus loin de cette erreur, et obligés à une juste appréciation de la dignité admirable portée par la femme. Car c’est aussi d’une femme que nait le fils de Dieu par qui le monde est sauvé, une femme qui est ainsi élevée à la plus haute dignité des créatures, au-dessus de toutes les créatures.

« Le nœud dû à la désobéissance d’Eve, s’est dénoué par l’obéissance de Marie ; ce que la vierge Eve avait noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi ». Catéchisme de l’Église Catholique § 494

Joël Sprung - 09/12/13

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