25 avril – Saint Marc, évangéliste – Allemagne : Marienfried, apparitions de la Grande Médiatrice des grâces à Bärbel Ruess (1946)

« À Lourdes, Marie a guéri le cœur de ma fille »

© Lawrence OP via Flickr
© Lawrence OP via Flickr

Veronika est Polonaise. Elle est devenue paralysée à la suite de complications d’une opération du dos à l’âge de 45 ans. Son amie Nathalie témoigne de cet accompagnement lors d’une visite à Lourdes :

« Veronika est mon amie, une amie pleine de vie, intrépide, joyeuse, pleine de projets. Souffrant depuis plusieurs années du dos, elle a subi plusieurs interventions et des périodes de convalescence compliquées. La dernière opération a été fatale. Elle se réveille paralysée, ses deux jambes ne la portent plus, elle ne sent plus rien. Pour elle, tellement sportive, c’est un cauchemar. Pour sa famille aussi.

Au bout d’une année, elle est toujours dans le déni. « Je vais guérir, je vais trouver un chirurgien qui pourra m’opérer. » Habitant au 4ème étage sans ascenseur, elle refuse les solutions envisagées par son mari : vendre leur appartement de Cracovie et leur maison de campagne pour chercher un-pied-à-terre à l’extérieur de la ville. Épuisé par une année éprouvante, son mari accepte qu’elle vienne chez moi, dans le midi de la France, passer un séjour d’un mois pour l’aider à prendre du recul et laisser souffler sa famille.

A cette occasion, elle espère pouvoir rencontrer un chirurgien français qui lui dira qu’elle est opérable. J’organise à mes frais ce rendez-vous ; le verdict tombe : la moelle est bien sectionnée, il n’y a aucune chance de remarcher. « Il ne me reste donc plus qu’une chance, un miracle, allons à Lourdes ! »

Avec d’autres amies, nous partons au petit matin pour Lourdes. Mais, lorsque nous arrivons aux piscines, il y a tellement de monde que le personnel refuse notre entrée. Au regard désespéré de Veronika, la bénévole chargée de l’accueil accepte qu’elle soit la dernière avant la fermeture. Je l’accompagne !

A la sortie de ce moment de foi et d’abandon, l’émotion est tellement intense que nous sommes quatre à pleurer, car il s’est passé quelque chose dans le cœur de Veronika. Portée, comme l’infirme de Capharnaüm par quatre amies jusqu’à Lourdes, elle a reçu de Marie la grâce d’accepter cette infirmité. Son cœur ouvert a reçu la force pour accepter cette nouvelle vie, entrer dans de nouveaux projets, irriguée par l’amour de son mari et de ses enfants.

Quand Veronika est revenue à Cracovie, sa maman qui avait tant prié pour elle, en la voyant arriver à l’aéroport a tout de suite vu qu’il s’était passé quelque chose ; elle me l’a confirmé un peu plus tard. « Je sais qu’à Lourdes, Marie a guéri le cœur de ma fille. »

Nathalie, amie de Veronika, membre du Réseau Mondial

www.prieraucoeurdumonde.net

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