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Que se passe-t-il lorsque nous invitons la Vierge Marie dans notre combat spirituel ?

Unsplash/Mateus Campos Felipe
Unsplash/Mateus Campos Felipe

Le père Daniel Maria Klimek, frère franciscain et professeur adjoint de théologie à l'Université franciscaine de Steubenville dans l’Ohio (Etats-Unis), a courageusement raconté son cheminement spirituel d'agnostique à fervent catholique. Il attribue cette transformation à l'intervention de la Vierge Marie.

« Marie a joué un rôle déterminant dans ma vie spirituelle, dans ma conversion en m'amenant à Jésus et en me permettant d'apprécier plus profondément la foi catholique », a-t-il témoigné. Il a aussi découvert un véritable arsenal pour se défendre dans le combat spirituel qu'il menait. Tout d'abord, le Rosaire n'est pas seulement une série de prières, mais un symbole de résilience, de compassion et un pont divin entre le ciel et la terre.

« D'un point de vue féminin, on peut voir le rosaire comme un bouquet de roses que l'on offre à la Mère de Dieu. C'est beau, c'est tendre. Et d'un point de vue masculin, le Rosaire est une épée, une arme spirituelle ».

Deuxièmement, la « présence constante de Marie » dans la vie quotidienne agit comme un baume apaisant et une lumière qui le guide dans ses luttes spirituelles. Il encourage les croyants à établir un dialogue ouvert avec Marie, à partager leurs vulnérabilités et leurs souffrances. « Il faut comprendre que Marie recherche l'intimité, et pour avoir une véritable intimité avec quelqu'un, il faut être capable de lui ouvrir son cœur », suggère-t-il. « Invitez-la, ayez ce dialogue, ayez cette conversation, partagez avec elle ce qui se passe dans votre vie, demandez-lui ses prières, demandez-lui son intercession. »

Enfin, la compréhension et l'acceptation des « stigmates de Marie » constituent le troisième guide dans le combat spirituel. Le père Klimek présente ce concept comme un moyen de puiser de la force dans la souffrance que Marie a partagée avec le Christ pendant sa passion. En nous identifiant à sa douleur, nous pouvons trouver le courage de persévérer dans nos propres luttes et combats. « Une intimité profonde se crée lorsque nos blessures rejoignent celles de Jésus sur la croix et celles de notre Mère. Cette souffrance partagée peut nous guider dans nos combats spirituels, nous rendre plus forts et plus résistants ».

Comme le dit succinctement le père Klimek : « Chaque homme a besoin d'une femme dans sa vie, et pour le prêtre, cette femme est la Vierge - quelqu'un pour qui se battre. » Prenez votre chapelet, ouvrez votre cœur à sa présence et puisez votre force dans sa souffrance partagée.

 

George Ryan, 26 mai 2023

www.churchpop.com

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