4 août – Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, † 1859 – Italie, Pellestrina : apparition de Notre Dame à Natalino Scarpa (14 ans) en 1716

Sur le lieu où Marie accompagna les funérailles d’Étienne (II)

CC BY-SA 3.0/Kippi70.  Vue de l'église Saint-Étienne,  Beit Gemal.
CC BY-SA 3.0/Kippi70. Vue de l'église Saint-Étienne, Beit Gemal.

Le vendredi 3 août 415, un prêtre nommé Lucien, chargé de l'église de Caphargamala (auj. Beit Gemal), un village situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Jérusalem, vit en rêve le grand Rabbi Gamaliel, contemporain du Christ, qui lui révéla qu’il était enterré là, ainsi que saint Etienne et Nicodème. Les reliques furent transférées à l'église de Hagia Sion (aujourd’hui l’abbaye de la Dormition) à Jérusalem, et un monastère fut érigé à Beit Gemal (« la maison de Gamaliel », près du couvent des Sœurs de Bethléem, ou une église salésienne garde la mémoire de l’apparition. Selon la tradition, voici ce qu’aurait révélé Gamaliel :

« Et moi, Gamaliel, plein de compassion pour le destin de ce Ministre du Christ (NDLR : saint Étienne, premier martyr lapidé à Jérusalem), j’étais pressé d’avoir le privilège de pouvoir faire quelque chose pour ce saint homme de foi et pendant la nuit, j'ai pressé et prié tous les hommes pieux qui croyaient en Jésus et qui résidaient parmi les Juifs de venir secrètement sur le lieu de torture pour prendre le corps et de le porter sur un de mes chars à ma maison, dans le village appelé Cafargamalia, ce qui signifie « Maison de campagne de Gamaliel. Là, les funérailles prirent place et durèrent 40 jours, et il fut déposé dans le monument qui était taillé pour moi, dans l’urne funéraire, à l’est. »

Les reliques de saint Étienne ainsi retrouvées et exhumées avec celles de Nicodème, de Gamaliel et de son fils bien aimé, Abibon, baptisé comme lui par les mains des disciples du Seigneur, furent recueillies par l’évêque de Jérusalem, qui les fit connaître dans tout le monde chrétien. Elles furent demandées partout et saint Augustin témoigne dans la « Cité de Dieu » des miracles qui accompagnèrent le pèlerinage des reliques de saint Étienne dans toute l’Afrique du Nord, puis à Rome.

Et Beit Gemal garda la mémoire du passage de la Vierge Marie, qui a dû accompagner les premiers disciples aux funérailles d’Etienne, dans une petite maison, au sommet de la colline, que la tradition appelle encore, 2.000 ans après, le « repos de Marie ».

L’équipe de Marie de Nazareth

 

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