19 septembre – France : Notre Dame Réconciliatrice de la Salette (1846)

Les paroles du Ciel ne sont pas seulement des paroles (I)

© Tylwyth Eldar, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette
© Tylwyth Eldar, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette

Dans une lettre du 26 décembre 1870, Mélanie Calvat, à qui la Vierge Marie est apparue sur la montagne de La Salette, explique de quelle façon les messages de la Sainte Vierge l’éclairaient :

« Il y a des personnes qui voudraient que la Vierge n’eût pas tant parlé. C’est dommage qu’elles soient avares envers une pauvre bergère qui désirait de tout son cœur que le monde entier eût vu et entendu tout ce qu’elle a vu et entendu pendant une demi-heure, parce que tout le monde se serait converti... Et ces personnes qui disent que la Sainte Vierge ne parle pas autant, auraient bien compris et mieux compris que ce qu’enseignent les livres, s’il y en a qui l’enseignent, c’est que les paroles du Ciel ne sont pas seulement des paroles : c’est-à-dire que la personne qui l’écoute ne s’arrête pas à la lettre, à la parole ; mais chaque parole se développe, et l’action future a lieu dans le moment, et l’on voit mille et mille fois plus de choses que ce que les oreilles entendent.

On s’élève à une hauteur qui n’est pas le Ciel, et peut-être même qu’on ne change pas de place ; mais on voit et l’on entend tout, on comprend sans rien dire, et l’on s’oublie soi-même entièrement. Et, sans le vouloir, on entre dans l’esprit des tableaux qui sont exposés : c’est-à-dire que si c’est un tableau triste, on est triste, si c’est joyeux, on est joyeux, on en ressent de la joie. On voit des complots qui se font ; on voit des rois de la Terre, lesquels ont chacun plusieurs anges gardiens : on les voit s’agiter, faire, défaire ; on voit la jalousie des uns, l’ambition des autres, etc. Et tout cela dans une seule parole qui s’échappe des lèvres de celle qui fait trembler l’enfer, la Vierge Marie.

Oui, si ces personnes avaient vu une seule fois quelqu’un du Paradis, elles ne diraient plus que l’esprit qui leur a parlé n’a pas dit tant de choses ; mais elles diraient plutôt qu’il leur est impossible de dire tout ce qu’elles savent. »

 

Lettre de Mélanie à l’Abbé Félicien Bliard, le 26 décembre 1870 rapportée dans le livre Découverte du Secret de La Salette de l’Abbé Laurentin et du Père Corteville – Fayard 2002 – p. 216 

Et aussi : L'Encyclopédie Mariale et www.notrehistoireavecmarie.com

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