29 octobre – Italie : Notre Dame de Follina (1150)

Donnons-nous à Marie pour obtenir la pauvreté

Aujourd’hui samedi, jour des mystères joyeux, méditons le 3e mystère joyeux, la naissance de Jésus à Bethléem (Mt 2.1-12 ; Lc 2.1-20), dont le fruit est l’esprit de pauvreté.

La Sainte Eucharistie est la continuation de l’Incarnation de Jésus. Lorsque nous venons au Saint-Sacrement, nous venons à Bethléem, dont le nom signifie « Maison du Pain ». Jésus choisit de naître à Bethléem, car il voulait demeurer parmi nous pour toujours comme le « pain vivant descendu du Ciel » (Jn 6, 51).

Dieu n’a cessé de magnifier les mages pour avoir honoré son Fils à Bethléem. Ainsi, notre humble visite à Jésus au Saint-Sacrement lui cause une telle joie qu’on le redira pendant l’éternité, hâtant le jour où Jésus instaurera sa paix promise sur Terre.

Notre privilège de venir l’adorer est aussi grand que celui de Marie, de Joseph, des mages et des bergers, car Jésus continue son Incarnation sur la Terre. Le Verbe se fait chair de nouveau et demeure parmi nous, voilé sous les espèces de l’Hostie sacrée. Là, le même Jésus, né il y a deux mille ans, est véritablement, réellement, corporellement et personnellement présent pour nous au Saint-Sacrement.

Donnons-nous à Marie pour obtenir la pauvreté, elle qui n’a prêté attention ni aux pauvretés et humiliantes circonstances de sa naissance, ni à l’indifférence du monde extérieur, parce qu’elle a  trouvé toutes ses richesses dans l’abondance de son amour et tous  ses trésors dans sa Présence réelle.

Donnons-nous à Marie, afin qu’elle nous apprenne à nous détacher de tout à tel point que Jésus dans la Sainte Eucharistie devienne notre plus grand trésor, notre « perle de grande valeur » et que le Christ devienne notre « richesse insondable » (Ep 3, 8).

Ne prêtons pas attention à la misérable condition de notre âme, comme Marie n’a pas prêté attention à la misérable condition de l’étable. Marie nous aide à nous détourner de nos misères, afin que nous puissions contempler Jésus, en qui nous retrouvons notre dignité et notre identité à travers son amour sans limites pour nous, dans la Sainte Eucharistie.

Le Christ rend notre âme éternellement plus belle à chaque communion et à chaque visite que nous lui faisons au Saint-Sacrement. Toute la vie de Marie se résume en un mot : Adoration.

 

Méditation proposée par les Missionnaires de la Sainte Eucharistie

 

S'abonner est facile, se désabonner également
N'hésitez pas, abonnez-vous maintenant. C'est gratuit !