Les « quatre fins dernières » - la mort, le jugement, le Ciel, et l'enfer - sont si importantes que l'Église a prévu plusieurs moyens de nous les rappeler dans la journée. Voici quatre façons dont elle le fait :
Premièrement, par la messe, qui est une visite au Ciel.
Deuxièmement, par le Rosaire, qui nous met continuellement en garde contre l'enfer.
Troisièmement, par le Jugement particulier et l'examen de conscience.
Enfin, par la prière du soir, un Memento mori (Souviens-toi que tu dois mourir) avant la nuit, un rappel de la mort.
Dans le Rosaire, nous revisitons constamment les quatre fins dernières, en demandant à Marie de « prier pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort » et en nous mettant en présence de « notre Père qui es aux Cieux », au jugement duquel nous espérons qu'il « pardonnera nos offenses » et « nous délivrera du mal ». Car c'est du mal final de l'enfer que nous devons être délivrés.
« Notre liberté a le pouvoir de poser des choix perpétuels, sans retour en arrière », y lit-on dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique. C.S. Lewis écrivait : « La route la plus sûre vers l'enfer est celle qui est graduelle - la pente douce, molle sous nos pas, sans virages brusques, sans bornes, sans panneaux indicateurs. »
Notre Dame de Fatima était du même avis. Elle nous a donné des panneaux indicateurs dans le Rosaire, en apprenant aux trois petits bergers à ajouter cette prière après chaque dizaine du chapelet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; et conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »
Enfin, la dernière prière que nous disons chaque soir est le Salve Regina, qui appelle la Reine du Ciel à la miséricorde. Comme le disait saint Thomas d'Aquin, « De même que les marins sont guidés par une étoile vers le port, de même les chrétiens sont guidés vers le Ciel par Marie. »