1 mars – Italie : Notre-Dame de Machaby (1800) – France : 12ème apparition à Lourdes (1858)

Marie a ramené du front tous les hommes sains et saufs !

11 novembre 1918, 11 heures, les cloches des 40 000 communes de France sonnent à toute volée. Chacun comprend ce que cela signifie car depuis quelques jours le bruit court : l'Allemagne a demandé l'armistice. Ce tocsin qui retentit, c'est l'annonce tant attendue : l'armistice est signé ! La guerre est finie !

Les hommes vont rentrer, la vie va reprendre sans l'angoisse quotidienne de l'annonce d'un fils, d'un mari, d'un père, tué au combat. Mais, parmi les 40 000 communes qui fêtent l’événement, seules quelques-unes, moins de 10, n'ont pas, dès l'année suivante, un monument-aux-morts, cet ouvrage devenu si familier qu'on ne le remarque presque plus quand on traverse nos villages de France...

Parmi celles-ci, il est une petite bourgade pour laquelle ce bonheur de voir revenir tous ses enfants a une cause profondément émouvante. C'est Fresnes, un village de l'Yonne dont une trentaine de jeunes gens furent « aux armées » dès le 3 août 1914, le jour de la déclaration de guerre...

A Fresnes, dès ce premier jour maudit, les femmes se sont rendues chaque matin à l'église pour prier la Sainte-Vierge « pour que leurs hommes rentrent de la guerre ». Elles recevaient régulièrement le bulletin des armées égrenant la longue liste des soldats morts pour la patrie. Chaque fois, elles poussaient un soupir de soulagement : aucun de « leurs hommes » ne figurait dans la sinistre liste.

Début 1919, les hommes sont tous au village ! « Certains soldats ont été blessés mais ils sont tous rentrés. L'un d'eux avait été touché plus sérieusement mais il a vécu vieux. » raconte le doyen de Fresnes... Soyez bénie, Ô Sainte Marie d'avoir protégé ces hommes, d'avoir répondu à la prière fervente de ces femmes qui ont cru en votre protection.

 

L’Association Marie de Nazareth

 

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