20 janvier – Italie, Rome : Apparition de la Médaille Miraculeuse à Ratisbonne (1842) – Belgique, Banneux : 4e apparition

A côté du Christ, Marie est la plus grande gloire du peuple juif

Selon la vision chrétienne, Eve, la première femme, est bientôt devenue celle qui, avec Adam, a entraîné toute l’humanité dans le naufrage du péché originel. Dieu a promis un Sauveur, et la mère du Rédempteur a été annoncée au même moment, dans le texte de la Genèse : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme » (Gn 3, 15).

Abraham, notre « père dans la foi », a obéi de manière totale et inconditionnelle aux promesses de Dieu, même lorsque, à cause d'événements extérieurs, il lui a été difficile de voir comment ces promesses s’accompliraient. Le Pape Jean-Paul II, dans son homélie à Nazareth le 25 mars 2000, a appelé la Vierge Marie « la plus authentique des filles d’Abraham » parce que, avec une grande foi, elle est devenue la Mère du Messie et la Mère de tous ceux qui croient (cf. l’homélie publiée dans l’Osservatore Romano édition hebdomadaire en langue française, 4/4/2000, p. 11).

Voici les symboles de la Vierge Marie que l’on peut trouver dans la Bible hébraïque, l’Ancien Testament pour les chrétiens : On y trouve la Vierge Mère promise dans la Genèse et dans Isaïe, la Fille de Sion, le Jardin d’Eden, la Bien-aimée du Cantique des cantiques, et l’Arche d’Alliance. Ruth est un symbole de Marie et de l’Eglise parce qu’elle est placée de manière providentielle dans l’arbre généalogique du Christ. Esther et Judith sont aussi des symboles de Marie, en tant qu’associées au Sauveur dans le déroulement du plan divin de salut.

La Vierge Marie pourrait être regardée, à côté du Christ, comme la plus grande gloire du peuple juif. C’est au sein de ce peuple de l’Alliance que Dieu a choisi cette figure exceptionnelle qui donnerait naissance au Sauveur de l’humanité. Nous ne pouvons que prier la Vierge de nous obtenir de Dieu la grâce de promouvoir toujours mieux les relations judéo-chrétiennes.

Cardinal Francis Arinze

Réflexions données lors du Colloque sur « Marie dans les relations œcuméniques et inter-religieuses », Lourdes, 8 juin 2001.

Réf. : Omnis Terra (Édition française), n. 382, mai 2002, pp. 182-188. 

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