L’expérience mariale dans les exorcismes est particulièrement réconfortante. Les exorcistes constatent que, lorsque le nom de la Vierge est prononcé, les démons entrent dans une grande fureur, par leur profond mépris et leur haine envers la Mère de Dieu. Sans jamais oser l’appeler par son nom, ils disent « celle-là », en ajoutant une série d’injures à son égard, car ils se plaignent du fait qu’elle détruit beaucoup de leurs plans.
Une manifestation anti-mariale fréquente du diable est d’entrer dans une rage folle quand le Cœur Immaculé de Marie est mentionné car, comme il l’a souvent crié, cela lui rappelle le fait que le monde a été consacré à ce Cœur Immaculé par ce…[expression obscène adressée à Jean-Paul II] et que cette consécration a provoqué l’échec de beaucoup de ses projets, à l’échelle mondiale.
Concernant le Saint Rosaire, alors qu’un chapelet était un jour placé autour du cou d’une personne en train d’être exorcisée, le diable se mit aussitôt à crier : « Elle m’écrase, cette chaîne avec la Croix en bas, elle est lourde, elle m’écrase ! » L’exorciste s’exclama : « Dorénavant, notre sœur priera le chapelet tous les jours. » Le diable répondit aussitôt, en parlant du Rosaire : « De toute façon, vous êtes si peu nombreux à le réciter par rapport au monde entier ! Et tant mieux pour moi qu’il en soit ainsi, car ça me fait mal, parce que vous invoquez Celle-là [la Vierge] et vous me rappelez la vie de Celui-là [il faisait référence à la vie de Jésus, que nous méditons dans les mystères du Rosaire]. »
Un autre jour, pendant un exorcisme, le prêtre tira un chapelet de sa poche. Le diable s’écria aussitôt : « Enlève cette chaîne, enlève cette chaîne !
— Quelle chaîne ?
— Celle avec la Croix en bas. Elle nous fouette avec cette chaîne ! »
Il s’agit là d’un langage métaphorique, mais qui nous fait comprendre, de façon très concrète, la puissance du Rosaire et combien le diable le redoute.
Francesco Bamonte
Extrait de Possessions diaboliques et exorcisme - Comment reconnaître le trompeur malin