Il y a des moments dans la vie où on est las, où on a besoin de repos, d’abri ; Marie, alors, son Cœur immaculé, sa douce mémoire, son souvenir maternel, doivent être le repos, le gîte où l’on se retire… Ah certes ! Comme elle a fait sa route au milieu des fatigues et des épreuves ! Comme elle a monté avec son Fils, la voie qui conduit au Calvaire, sans se lasser ni se reposer, même !… Et, ce que notre Seigneur n’a pas accordé à sa Mère, il nous l’a donné à nous ; Marie n’avait pas une autre Marie pour s’appuyer sur elle…
Ah ! Heureuse âme qui a su trouver cet abri, ce refuge ! Il n’est ni ennuis, ni dégoûts, ni craintes dont on ne se repose quand on se retire dans ce Cœur maternel et qu’on lui dit : « Eh bien, je suis fatigué, je ne sais plus comment avancer, comment continuer la route… Ô ma Mère, je me repose en vous… Obtenez-moi la paix pendant l’orage ; couvrez-moi, gardez-moi… »
Elle nous protège, nous abrite, nous fait même sommeiller comme une bonne mère endort et berce son enfant ; et s’il nous faut de la force, elle nous apprend à fortifier notre faiblesse, en nous conduisant au cœur de Jésus crucifié !
Sainte Bernadette citant Xavier de Ravignan
Magnificat 18 février 2021