« Cela fait 23 ans que l’Église se réunit chaque mardi dans la cathédrale de Séoul pour prier la Vierge Marie d’agir en faveur de la réunification », souligne Mgr Alfred Xuereb, le nouveau nonce en Corée du Sud et en Mongolie, « et je suis sûr que Marie pose du Ciel un regard bienveillant sur ses enfants en Corée. »
Les premiers missionnaires y sont arrivés en 1592 ou 1593. L’Eglise y fut persécutée à trois reprises : de 1801 à 1831 : l’église de Corée (10 000 chrétiens) reste alors sans prêtres, et conserve la foi par la dévotion à Marie ; de 1839 à 1846 : 6000 catholiques meurent martyrs, et parmi eux le premier prêtre indigène ; en 1866 : Sont tués deux évêques, 7 missionnaires et 10 000 chrétiens.
Ces persécutions rendirent le culte de Marie plus consistant et plus intime. Rosaire, scapulaire, médailles sont largement répandus.
En Corée du Nord, la lutte des athées contre les sanctuaires marials est encore très dure. Mais la foi en Dieu est vivante et héroïque. En pleine occupation communiste, les Catholiques construisirent à Pyonyang la nouvelle cathédrale en 1988, en la dédiant à « Notre-Dame auxiliatrice perpétuelle ».
En Corée du Sud, les combats de la seconde guerre mondiale se sont terminés le 15 août 1945 (fête de l'Assomption de Marie), et avec eux, la domination japonaise en place depuis 35 ans. Le 8 décembre 1948 (fête de l'Immaculée conception de Marie), la Corée fut admise à l’ONU. Dans ces coïncidences de dates, qui peuvent être fortuites, les Coréens ont vu la protection spéciale de Marie.
Il y 200 églises dédiées à Marie. La cathédrale de Séoul est dédiée à l’Immaculée conception.
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 429-432.
Source : Site Marie de Nazareth