L'Évangile nous rappelle de nous faire tout petits, de redevenir des enfants.
Les Apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, à Avezzano (Italie centrale), ont eu une idée enfantine, dans le meilleur sens du terme.
S'il est une chose que les enfants adorent, ce sont les ballons... sans doute parce qu'ils nous donnent l'impression qu’une simple ficelle nous relie au ciel. Ces religieuses des Abruzzes ont fabriqué un chapelet géant avec des ballons et l'ont fait voler sur le toit de leur église. Comme le rapporte Terre Marsicane, un média local :
De tous les coins de la ville d'Avezzano, on peut apercevoir un chapelet géant fait de 70 ballons de couleur. Soixante ballons bleus forment les grains principaux, et dix autres forment la croix et les grains du Notre Père, pour une longueur totale de 21 mètres (...) Selon Sœur Carla Venditti : « Les habitants et nos voisins nous ont fait savoir pendant ces jours d'isolement qu'ils avaient besoin d'un signe d'espoir. »
En période de quarantaine, les montagnes sont inaccessibles, mais pas les toits !
Cependant, « le chapelet sur les toits d'Avezzano n'est pas seulement le signe ou le geste d'une simple demande d'aide », explique Sœur Carla à Terre Marsicane. « C'est avant tout une invitation à nous unir dans le Seigneur. Nous diffusons la récitation du Rosaire chaque jour sur Facebook à des centaines de personnes (...) pas seulement de la ville, mais de toutes les régions d'Italie et du monde, et celles-ci prient avec nous grâce à cet important media social. Nous diffusons également l'Adoration, ainsi que la messe, depuis notre institut principal à Rome », dit-elle pour finir.
Sœur Carla est bien connue dans les Abruzzes pour son engagement dans la lutte contre la prostitution de rue. Aujourd'hui, sa mission la ramène dans les murs du couvent. Elle est la preuve que même si vous restez enfermé, vous pouvez aller loin. La prière est le fil qui nous lie étroitement au Ciel et la prière du Rosaire qui répète patiemment des Je vous salue Marie en série est comme un cordon ombilical avec lequel notre Mère du Ciel nous maintient en vie ici-bas et à cet instant-même.
Adapté d’Aleteia