1er mai 2020. Alors que toute la France est confinée, nous entrons dans le très beau mois de Marie. Comment vivre ce mois de Marie en étant assignés à résidence ? Comment retrouver dans un tel contexte la ferveur et l'enthousiasme toutes pures de nos communautés habituées à réciter le chapelet ensemble ? Qui portera nos fleurs et nos prières au pied des autels de Notre Dame ? Nous déroberons-nous au chapelet de la Sainte Vierge ?
Je pris la décision de prier tous les jours le chapelet à une heure fixe : 17h, en audioconférence avec toutes les personnes qui désiraient prier avec moi. Plusieurs personnes me rejoignirent dans cette expérience de fidélité mariale. L'une des personnes qui me rejoignirent fut Marie-Odile, agent des services hospitaliers au CHU de Dijon.
Testée positive au coronavirus le 29 mars, elle a arrêté son travail et fut sommée de rester confinée chez elles avec les symptômes apparents de toux, fatigue et fièvre qui caractérisent la maladie. Pire encore, la solitude et la peur lui ont complètement infecté l'âme. Elle désirait une hospitalisation qu'on ne lui a pas accordée : « Il faut avoir des symptômes plus graves et des difficultés respiratoires avérées. » Comment ne pas avoir peur du lendemain quand on a les symptômes d'une maladie qui tue, et que l'on ne bénéficie d'aucun traitement ?
Marie-Odile est devenue la plus fidèle aux rendez-vous marials de 17h. Un deuxième test et un troisième furent toujours positifs ; l'angoisse est montée sans cesse. Mais le chapelet est là, qui rassérène. Notre Dame de la confiance est là. Enfin, le vendredi 25 mai, Marie-Odile m'écrit ces mots : « Je suis testée négative, gloire à Dieu ! » Le scanner thoracique effectué plus tard ne montrera aucune trace de covid 19 !
Nous avions constamment invoqué Marie, secours des malades et consolatrice des affligés et elle a exaucé nos prières. Merci Marie pour ce mois de mai spécial.
Judicaël K.
Témoignage reçu d’un abonné à Une Minute avec Marie, le 18 juin 2020