Néstor Ramírez Arrieta, un anesthésiste colombien, profite de chaque pause dans sa journée de travail pour prier le chapelet. Un de ses amis, Luis Alberto Gallego, pasteur protestant évangélique, a pris une photo de lui en train de prier et l'a partagée sur Facebook avec un message émouvant :
Cette image de mon grand ami, le médecin anesthésiste Nestor Ramírez, me bouleverse. Comme beaucoup de ses confrères, il a des journées interminables, et subit une pression émotionnelle intense que la plupart d’entre nous ne pourraient supporter. Et pourtant, dès qu’il a une pause, il sort son chapelet et se met à prier...
« Je n'ai aucun doute sur le fait que Dieu entend nos prières. Ce que Jésus aimait le plus était de guérir les malades, et je suis témoin de Sa présence tous les jours. Il agit à travers mes mains. Je Lui demande d'utiliser ma mission de guérison, d'autant plus que nous traversons une situation très difficile », confie le Dr Ramirez. Il est l'un des nombreux professionnels soignants qui se battent pour sauver des vies en Colombie.
Tous les soignants sont aujourd'hui exposés à des risques élevés, non seulement en raison du danger de contagion, mais aussi à cause des lacunes du système de santé colombien et de l'incompréhension des citoyens qui les blâment, allant jusqu'à les menacer de violence et même de mort.
Conscient de cette situation, le Dr Ramírez se rend chaque jour à la clinique Sœur Bernarda—gérée par une communauté de franciscaines—avec la tranquillité d'esprit que procure la protection des meilleures armes : la prière, l'Eucharistie, le Rosaire, le Sang du Christ et les sacrements.
La vie de Néstor Ramírez est divisée en deux moitiés : avant et après avoir connu le Christ. Son parcours spirituel de 18 ans lui permet à présent d'évangéliser tout en pratiquant la médecine. Cela n'a pas été facile. Au début, certaines personnes se moquaient de lui, mais peu à peu, ses collègues ont compris qu'il était un véritable homme de foi.
« Après une crise familiale et une vie mondaine, un jour de solitude j'ai fait l’expérience de me sentir face à face avec Dieu. J'ai commencé à fréquenter des groupes de prière, je me suis laissé guider par des conseillers spirituels, je suis retourné communier, j'ai commencé à étudier la vie de la Sainte Vierge, et j'ai commencé à aimer le Rosaire, compagnon fidèle dans/de ma vie professionnelle. »
Adapté d’un article dans Aleteia