Le 28 août 2020, sous une pluie battante et un ciel illuminé d'éclairs, des étudiants de l'Université franciscaine de Steubenville dans l’Ohio (États-Unis) participaient à une Marche du Rosaire à travers le campus, continuant une tradition de l’université, chaque premier semestre de rentrée. À 21h, une étudiante a entamé le Credo, et tous ont prié à l'unisson les mystères douloureux, en défilant devant les principaux bâtiments résidentiels.
Cette foi dans la prière du Rosaire, au milieu d’un contexte incertain, surtout à cause de la pandémie COVID-19, est le thème cette année de la Marche du Rosaire de l’Université. Le père franciscain Dave Pivonka, président de cette université, a souligné ce thème lors de la première soirée inaugurale de la Marche du Rosaire et encouragé les étudiants à confier le bon déroulement de leurs études à la Sainte Mère et à son intercession. « Nous allons faire une procession autour du campus pour demander à la Vierge Marie son intercession ; pour qu’elle veille sur notre communauté, nous protège et nous rapproche de son Fils Jésus », a-t-il dit.
Comment l'idée de la Marche du Rosaire est-elle née ? Gabriel Salamida, directeur de la vie étudiante, répond : « L'idée vient entièrement du père Dave. » Selon lui, le président de l’Université voulait qu’il y ait toujours un groupe qui prie le chapelet tous les soirs sur le campus, au cours du semestre. Tous les étudiants du groupe de la première semaine se sont dits enthousiasmés par cette nouvelle initiative.
« Je trouve génial que l'université ait inauguré ce système », déclare Elijah Kim, étudiant en deuxième année. « C'est magnifique de parcourir le campus avec d’autres étudiants tout en présentant nos prières et nos intentions à la Vierge. » Elizabeth Williams, étudiante en deuxième année, appuie ce sentiment : « C'est très inspirant de voir les étudiants se rassembler tous les soirs, qu'il pleuve ou qu'il vente, pour prier ensemble. » Les Marches du Rosaire se poursuivront tous les soirs à 21 heures pendant tout ce semestre !
Adapté d'un article de Francis Pinque paru dans Troublonline, 30 août 2020