15 novembre - Saint Albert le Grand, Docteur de l’Église, († 1280) - Église Byzantine, Notre-Dame de Piété

Marie, aurore de la Rédemption

Nous avons fêté la nativité de Marie le 8 septembre et nous fêterons bientôt son Immaculée Conception, le 8 décembre.

Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie, mais le protoévangile de Jacques - intitulé à l'origine « Nativité de Marie » - rapporte qu’il existait très anciennement à Jérusalem, une maison appelée « la Maison d'Anne ». Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre. La fête de la dédicace s'étendit alors de Jérusalem à Constantinople au Ve siècle puis en Occident, à Rome à partir du VIIe siècle. La fête de sa conception, fêtée neuf mois auparavant -d'où le 8 décembre-, lui fut plus tard liée. 

La Nativité de Marie, chère aux Églises orientales, est par ailleurs la première grande fête du cycle des saints de l’année liturgique. Les textes lus et les prières chantées à cette occasion éclairent au mieux le sens du culte que l’Église rend à Marie.

« Cette fête, particulièrement vivante dans la piété populaire, nous conduit à admirer en Marie enfant l'aurore très pure de la Rédemption. Nous contemplons une petite fille comme toutes les autres, et dans le même temps l'unique, celle qui est "bénie entre les femmes" (Lc 1, 42) », avait souligné le saint pape Jean-Paul II lors de l’audience générale du 8 septembre 2004. Le souverain pontife polonais dressait alors un parallèle entre le berceau de Marie Enfant et le devoir qui incombe à chaque homme de « protéger et défendre les fragiles créatures » que sont les enfants dans le monde. 

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