Dans le chapitre six de l’évangile de Marc, Jésus envoie les douze Apôtres en mission et leur donne autorité sur les esprits impurs.
Dans les années 1960-70, il était courant, même dans les séminaires, de rejeter ce passage comme une superstition primitive - tout comme le Rosaire et la prière aux saints patrons - ou parfois de l’interpréter selon une analyse moderne et d'en faire un procédé littéraire, qui se servirait d’un langage symbolique pour évoquer le combat abstrait contre le mal. Et pourtant, les auteurs bibliques en connaissaient un bout sur le monde des esprits déchus ou moralement corrompus.
Imaginez une personne aussi méchante qu’intelligente, douée et très entreprenante. Maintenant, élevez cette personne à un niveau beaucoup plus élevé de perfection ontologique, et vous aurez une idée de ce qu'est un démon. Jésus, par sa mort et sa Résurrection, a remporté la victoire sur ces forces obscures. Et il a confié à son Église les moyens d'appliquer cette victoire : ces moyens sont les sacrements (en particulier l'Eucharistie et la Réconciliation), la Bible, la prière personnelle, le Rosaire, etc.
Jésus a envoyé les Douze pour combattre les esprits du mal. Il habilite toujours son Église - et sa Mère - à faire de même. N’hésitons pas à utiliser les armes qu'il nous a données.
Marie, Mère des Apôtres, aidez-nous à lutter contre le mal.
Adapté d’un article de l'évêque Robert Barron Word on Fire