27 août – Sainte Monique, mère de Saint Augustin († 387) – France, Quézac : Notre-Dame de Quézac

Le Cœur de Marie, notre modèle à l’heure des tribulations à venir

On pourrait penser qu’un chrétien du troisième millénaire, en récoltant le trésor amassé par des siècles de tradition, en sait davantage sur la Croix que la Vierge du Samedi saint. Ce serait se méprendre. Le secret de la sagesse contenue dans la Croix ne se livre qu’aux Cœurs aimants. Seul le semblable connaît le semblable. Seul l’amour est capable de comprendre la hauteur, la largeur, la profondeur de la Croix. Celle-ci ne confie ses secrets qu’à ses amants de Cœur, c’est-à-dire aux personnes animées des mêmes dispositions que celles qui poussèrent Jésus à l’accepter et à la vivre. La Vierge, pétrie de sagesse autant que d’affection, est de celles-là. 

Le Cœur de Marie est le cœur intelligent que le roi Salomon avait demandé au Très-Haut. Comme son Fils, elle accepte la Croix par amour pour les frères et sœurs de Jésus. Son « oui » est d’autant plus fervent qu’elle est restée à l’écoute de l’Esprit qui l’éclairait peu à peu au sujet des conséquences, décisives et inouïes pour le genre humain, de ce signe de contradiction — sans préjudice de l’obscurité de sa foi et de son mérite à accepter la volonté de Dieu en pareil moment. Aussi est-elle en mesure de nous initier aux secrets de la Sagesse de la Croix qui ne se livre ni aux tièdes, ni aux curieux dilettantes.

Le Cœur immaculé de Marie est tel parce qu’il sait faire la différence entre paroles divines et propos inconsistants, oiseux ou inconvenants. On finit par devenir ce que l’on écoute. Les chefs sectaires savent cela. La Vierge a un Cœur immaculé parce qu’elle se plaît en la compagnie de Dieu et qu’elle savoure, comme elles le méritent, les paroles qui sortent de sa bouche.

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