9 septembre – France : Suite des apparitions à Pellevoisin (1876)

Il gardait son chapelet caché autour du cou

L’italien Giuseppe Torselli revient de loin. Il était responsable de la maintenance électrique à bord de la plus grande plate-forme pétrolière de la Méditerranée au large de la côte libyenne. Là-bas, pas question de prier ouvertement en tant que chrétien. Aussi disait-il secrètement son Rosaire tous les soirs avec un chapelet acheté lors d’un pèlerinage à Lourdes, qu’il gardait caché autour du cou.

Un jour, le 25 novembre 2000, une explosion mit le feu à la plate-forme où il travaillait. Tout a brûlé. On le croyait mort et son épouse en fut informée.

Frappé en pleine poitrine, on l’a finalement retrouvé, seul rescapé, brûlé à 70%, dont 45% au troisième degré et capacité respiratoire réduite de 55%. Intransportable, il a été soigné durant 42 jours dans un hôpital libyen non équipé pour les grands brûlés. (…)

Etonnamment, alors que tout ce qu’il portait sur lui avait fondu, son chapelet est resté intact. « Quand j’ai raconté cette particularité à ma femme Barbara, raconte-t-il, elle est restée troublée car elle pensait qu’il était resté dans ma poche et ne savait pas que je l’avais autour du cou. Là j’ai compris l’énorme grâce que la Vierge Marie m’avait accordée et l’importance de la prière !»

Giuseppe est venu me raconter son histoire au Bureau médical de Lourdes, le 10 octobre 2006. Il est encore convalescent mais vivant et plein de reconnaissance pour Notre Dame de Lourdes. (1)

(1)  Résumé d'un extrait du livre Lourdes, terre de guérisons (pages 335 et 336) que le Docteur Theillier vient de publier aux éditions Artège poche, 432 pages, 9,50€

Docteur Patrick Theillier

Ancien responsable du Bureau des Constatations médicales du sanctuaire de Lourdes pendant 12 ans.

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