Jésus dit : « L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.
Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucissant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.
Elle est la Mère. Quelle douceur pour les enfants que de regarder la mère ! Je vous l’ai donnée pour cela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir. (…) Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous. Oh ! Non ! Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité (…).
Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime : « Aime mon Fils. » Grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime : « Aime ma Mère. » Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi. (…)
Je te dis donc : « Aime Marie. Je te donne à celle qui t’aime et qui t’illuminera par la seule suavité de son sourire. »