C’est toute la vie de Marthe Robin (1902-1981), ses activités quotidiennes à la ferme qui sont imprégnées de grâce mariale. On trouve ces pensées, dans les notes de sa main :
J’aime tant en effet tout remettre aveuglément entre les mains de cette tendre et Bien Aimée Mère dont la protection se fait de plus en plus sentir à son enfant. Pour ne pas voir ma confiance dépassée par les bienfaits de la Sainte Vierge, il me faut espérer d’elle des choses sans limites. (2/11/32 ; J.I. n°3).
Je voudrais arriver avec l’aide et le secours de la Sainte Vierge à transformer ma vie naturelle en une vie toute surnaturelle et divine. Mais que ne puis-je pas si je sais me faire aider par Elle, et si je la prie avec cette confiance d’enfant à laquelle Elle ne se dérobe jamais. O Ma Mère, régnez sur mon âme… faites régner Jésus en moi ! … Je remets entre vos mains bénies tous les actes de ma vie pour qu’ils soient présentés à mon Roi et Seigneur Jésus. (4/03/30).
O Marie, ô ma bien douce maman, obtenez-moi en ce beau jour du ciel l’abandon complet, l’abandon parfait, l’abandon plein d’amour à l’Amour. Que par vous, avec vous, en vous, Vierge très pure : j’aime, j’adore, je prie, j’expie, je supplie et souffre avec toujours plus d’amour. Que ma vie ne soit plus qu’un oui d’amour… Que je ne sois plus qu’une âme toute consacrée… à Jésus. (7/03/30).
Approfondissant cette attitude, Marthe dira : Tout le programme de ma vie consiste à me tenir unie à Marie, ma Mère, sous la dépendance du Maître intérieur qui me dirige, à me laisser envahir, dévorer, consumer par Dieu (…) (11/05/32).
Notes extraites de l’Atelier du Père Dominique Bostyn
sur le thème « Marthe Robin et le Père de Montfort », lors de la Rencontre internationale Saint Laurent-sur-Sèvre 2004