Marie ne peut pas être la mère des corrompus, car ceux-ci vendent leur maman, vendent l’appartenance à un peuple, vendent l’appartenance à la famille. Ils ne recherchent que leurs propres profits économiques, intellectuels et politiques. Ils font un choix égoïste, je dirais… satanique.
C’est ce que le pape François a dit dans une conversation avec don Marco Pozza, théologien et aumônier de la prison de Padoue, dans le septième épisode de « Ave Maria », l’émission de la télévision catholique italienne TV2000, qui a été projeté le mardi 27 novembre 2018.
Les corrompus, a expliqué le Pape, ferment la porte de l’intérieur et Marie ne peut pas entrer. Ils ne laissent pas la maman entrer. Ils ferment, ils n’ont pas besoin d’une mère, d’un père, d’une appartenance à un peuple, d’une patrie, d’une famille. Ils vivent dans l’égoïsme et le père de cela… c’est le diable.
Prier pour les corrompus, a dit le Pape, c’est prier qu’il y ait un tremblement de terre qui les secoue au point qu’ils se rendent compte que le monde n’a pas commencé avec eux et ne finira pas avec eux.
Si je disais que je ne suis pas un pécheur, a poursuivi le pape François, je serais le plus corrompu. Marie accompagne notre chemin de pécheurs, a-t-il expliqué, chacun avec ses péchés, et prie pour nous pécheurs. Nous devons dire à Marie : « Je suis un pécheur, mais tu me gardes. » Et elle nous garde.
Marina Droujinina, septième épisode de l’émission italienne sur le « Je vous salue Marie », 28 novembre 2018.