20 avril – Samedi Saint - Pérou : Notre Dame des Sept Douleurs (1906)

De tes propres Mains, tu le déposes dans le Sépulcre

Maman souffrante, voilà que tu te disposes au sacrifice ultime de devoir donner la sépulture à ton Fils Jésus. Complètement résignée aux Vouloirs du Ciel, tu t'affaires près de lui. De tes propres Mains, tu le déposes dans le Sépulcre. Et tandis que tu arranges ses Membres et que tu es sur le point de lui faire ton dernier adieu et de lui donner ton dernier Baiser, tu sens ton Cœur s'arracher de ta Poitrine! L'Amour te cloue sur ses Membres, et, par la force de l'Amour et de la Douleur, tu te sens t'éteindre avec ton Fils éteint!

(…) Mais, ô prodige, tandis que tu sembles éteinte avec Jésus, j'entends ta Voix tremblante et entrecoupée de sanglots qui dit:

« Fils, ô Bien-Aimé Fils, c'est le dernier soulagement qu'il me reste pour adoucir mes Peines: m'épancher sur les Plaies de ton Humanité infiniment , les adorer, les baiser. Et maintenant, cela aussi, on me l'enlève. Le Vouloir divin le veut ainsi. Et moi, je me résigne. Mais sache, ô Fils, que même si c'est ce que je veux, j'en suis incapable. À la seule pensée de le faire, les forces me manquent et la vie me fuit. De grâce, ô Fils, pour que je puisse avoir la force d'effectuer l'amère séparation, permets-moi de me laisser toute ensevelie en toi et de prendre ta Vie en moi, tes peines, tes réparations, et tout ce que tu es. Ah! seul un échange de Vies entre toi et moi peut me donner la force d'accomplir le sacrifice de me séparer de toi! »

Luisa Piccarreta (1)

Extrait de A la mère affligée dans Les 24 heures de la Passion, de 16 à 17h. Texte publié en italien, edizioni del Segno, 2013, Tavagnacco, p. 223-226.

(1) Luisa Piccarreta (1865-1947), est italienne ; elle a reçu de nombreux messages du Ciel et son procès de canonisation a été introduit à Rome.

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