« Marie apparaît dans les Évangiles comme une femme silencieuse qui, souvent, ne comprend pas tout ce qui se passe autour d’elle mais médite chaque événement dans son cœur. Marie n’est pas une femme qui déprime devant les incertitudes de la vie, surtout quand rien ne semble aller dans la bonne direction. Ce n’est pas non plus une femme qui proteste violemment, qui invective contre le destin de la vie.
C’est une femme qui écoute : il y a toujours un grand rapport entre l’espérance et l’écoute. Marie accueille l’existence avec ses jours heureux mais aussi avec ses tragédies (…) jusqu’à la nuit suprême, quand son Fils est cloué au bois de la croix.
Nous la retrouverons au premier jour de l’Église, elle, Mère de l’espérance, au milieu de cette communauté de disciples si fragiles : l’un avait renié, beaucoup s’étaient enfuis, tous avaient eu peur. C’est pourquoi nous l’aimons tous comme notre Mère. Nous ne sommes pas orphelins : nous avons une Mère au Ciel, qui nous enseigne la vertu de l’attente, même quand tout semble privé de sens : elle a toujours confiance dans le mystère de Dieu, même quand il semble s’éclipser à cause du mal dans le monde.
Dans les moments de difficulté, puisse Marie, la Mère que Jésus nous a offerte à tous, toujours dire à notre cœur : « Lève-toi, regarde devant, regarde l’horizon ! » parce qu’elle est Mère de l’espérance. Merci. »
Pape François
Audience générale du mercredi 10 mai 2017