La pratique du Rosaire remonte au XIe siècle, à l’époque où les religieux illettrés récitaient Pater et Ave à la place de l’office au chœur. Ces moines qui ne pouvaient pas lire récitaient 150 Ave, en référence aux 150 psaumes ; c’était le Psautier de Marie. Le dominicain Alain de la Roche va propager la récitation du Rosaire au XVe siècle. Le chapelet des Catholiques, composé de grains regroupés en cinq dizaines, est l’objet servant à la récitation du Rosaire qui comprend les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux.
Diminutif du mot « chapel », le chapelet signifie couronne de métal et de fleurs. Le mot « rosaire » est issu de l’amour courtois. Le « rosarium », qui veut dire champ de roses, désignait le recueil de poèmes qu’un chevalier dédiait à sa dame. Saluer Marie par des Ave Maria, c’est lui offrir des roses en méditant avec elle l’Évangile.
Le pape François est très attaché au Rosaire. Son secrétaire témoignait à Radio Vatican le 10 mars 2014 : « Le Pape ne perd pas une minute, il travaille infatigablement. Quand il ressent le besoin d’une petite pause, il s’assied et récite le chapelet. Il en récite trois par jour. Il m’a dit : « Cela m’aide à me détendre ».