Michele Ferrero, décédé le 14 février 2015, était le père du Nutella mais aussi des Mon Chéri, des Kinder, et autre Rocher, autant de produits de la société italienne née à Albe (Italie) au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, en 1946. Une société qui réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de plus de 8 milliards d’euros, dont 1,7 milliard rien que pour « la » Nutella, comme on dit en Italie. En 2011, Michele Ferrero avait cédé la présidence du groupe à son fils.
Ferrero, l’homme le plus riche d’Italie avec une fortune estimée à 26,8 milliards de dollars, était aussi un homme de foi. Une foi solide comme le granite. Comme il l’avait déclaré lors de la commémoration du 50e anniversaire de la fondation de l’entreprise portant son nom, en 1996, « le succès de Ferrero, nous le devons à Notre Dame de Lourdes. Sans elle, cela n’aurait pas été possible ». En fait, une statue de la Vierge est présente dans chacune des usines du groupe à travers le monde. Chaque année, Michele Ferrero se rendait en pèlerinage à Lourdes, en compagnie des cadres supérieurs de la société ; des visites au célèbre sanctuaire étant également organisées pour les employés.