Le 11 février 2017 le cardinal Parolin, envoyé comme légat du Pape à Lourdes (France) pour la journée des malades, a expliqué son rôle de « légat pontifical » : « c’est la façon la plus haute de représenter le Saint-Père… dans le langage juridique, c’est comme s’il était la personne du pape… qui vient visiter un lieu ».
Le pape François, a assuré le cardinal Parolin, « a un intérêt spécial pour les malades ». A Lourdes, a-t-il confié, « ce qui frappe, c’est de voir la foi des gens, c’est ce qui m’a toujours frappé ici. Outre la guérison, le malade demande la capacité d’accepter la situation de fragilité qu’il vit et de l’offrir ; c’est le sommet de l’expérience chrétienne … être pareil à Jésus sur la croix ».
Le message de Lourdes, a-t-il ajouté, c’est « le message de proximité à l’homme qui souffre » : « la Vierge qui se fait proche et qui nous invite à nous faire proches de toutes les personnes qui sont malades … (y compris) des maladies psychiques ». Mais aussi « la proximité aux pécheurs » car « la plus grave maladie c’est le péché ».