Alors que le premier ministre israélien, Netanyahu, poursuit sa politique d’installation de civils israéliens dans les territoires palestiniens, aggravant le climat de tension entre Israéliens et Palestiniens, il y a ceux qui ont choisi de réagir en brandissant l’arme de la prière. C’est le cas de sœur Donatella Lessio, italienne. Sœur Donatella est une religieuse de la Congrégation des religieuses Franciscaines élisabéthaines. Elle a 54 ans et s’occupe de la formation du personnel du Caritas Baby Hospital de Bethléem, la seule structure de Cisjordanie à prendre en charge des enfants.
Tous les vendredis, à 17h30 (18h00 en été) elle s’en va réciter le chapelet le long du mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie. La religieuse est souvent accompagnée de consœurs, de frères des Écoles chrétiennes et d’une palestinienne qui habite tout près du mur. Sans compter les groupes de pèlerins dont le nombre peut arriver jusqu’à 200 personnes.
« Pour moi, ce mur est une insulte à la paix », a déclaré Donatella en faisant écho à ce que pense le Patriarcat latin. « Et c’est aussi un échec pour l’homme. L’homme est fait pour avoir des relations. »